Jacques Leau, laboureur, veuf de feue Françoise Pellegris, demeurant à Puiltrail, paroisse de Secondigny d'une part ;

René Perret, journalier, et Marie (Sartier ?) son épouse, et Jeanne Perret leur fille majeure, demeurant ledit Perret et sa femme à la Boudolinière, et ladite Perret future à marier au (Puillet ?), le tout paroisse de Secondigny d'autre part ;

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non communs en biens meubles et immeubles, nonobstant la disposition de la coûtume de Poitou à laquelle ils déclarent déroger par ces présentes, et qu'ils ne seront point tenus de payer les dettes de l'un et de l'autre, lesquelles, au contraire, seront payées par celui d'entre eux qui les aura contractées, et qui pourra les contracter dans la suite, à défaut de quoi ledit Leau et ladite Perret futurs à marier jouiront séparément et comme ils jugeront à propos, de leurs biens et droits

seule signature: Perinne mouline

en présence, du côté dudit Leau futur à marier: Jacques Leau son fils, Jacques Leau et Perinne Moulin sa femme, son frère et sa belle soeur, Louis Bourdet et Perinne Leau sa femme, son beau frère et sa soeur, Françoise Leau sa soeur, Jeanne (Baudet ?) veufve Baribault sa tante, Pierre Gourbault son beau frère à cause de feue Magdelaine Pellegris, et oncle dudit Leau mineur

et ceux du côté de ladite Perret: ladite (Canteau ?) et sesdits père et mère

[Il s'agit bien indiscutablement ici de Jeanne Perret et non Ferret (même « P » que pour écrire Pellegris dans le même document). Se pourrait il qu'il s'agisse des mêmes que Jacques Leau et Jeanne Ferret sensément mariés en 1784, c'est à dire, quatre ans après ce contrat ? Ou alors, la date du mariage aurait elle été supposée d'après la naissance du premier enfant trouvé (Françoise Leau, ° 29 juillet 1784 à Secondigny)]

.......... est aussi expressément convenu et accordé entre lesdites parties, qu'il sera libre audit Jacques Leau fils mineur dudit futur à marier et de ladite Pellegris, esmancipé d'âge par lettre du Prince, procédant sous l'autorité dudit Jacques Leau son oncle ici présent, demeurant ledit Leau curateur à l'Abbaye des bois, et ledit Leau esmancipé audit lieu de Pultrail, le tout paroisse de Secondigny, de prendre la somme de mille livres pour lui tenir lieu de tous les droits mobiliers qui lui viennent de la succession de ladite feue Pellegris sa mère, et de la communauté qu'elle avait contracté avec ladite (Bayer ?) et payer à sa majorité ou quand il sera marié, à peine de tous dépens ou dommages et intérêts, ou de partager ladite communauté par moytié que ladite feue Pellegris avait contracté avec ledit Leau futur à marier...........

Fait et passé audit lieu du Pultrail, après midi, le 18 octobre 1780